Mompreneur : véritable choix ou entrepreneuriat de nécessité ?

23/05/2023


En France, 40 % des créateurs d'entreprises individuelles sont des femmes. Parmi elles, les « Mompreneurs », qui se revendiquent comme mamans et entrepreneures, entendent coupler création d'une activité indépendante (très souvent exercée à domicile), et maternité. Qui sont les Mompreneurs ? Comment cette catégorie a-t-elle émergé ? Quel est le parcours de ces femmes ? Ont-elles trouvé dans l'indépendance un moyen de mieux concilier travail et famille ?

Aujourd’hui malgré toutes les combats pour l’égalité des sexes, l’arrivée d’un enfant continue d’affecter davantage l’activité des mères que celle des pères. En 2020, l’INSEE publie un rapport qui explique que 19% des mères en couple ont arrêté leur activité contre seulement 4% des pères et 27% des femmes ont opté pour le temps partiel contre 8% des hommes.

Pour leur famille et pour espérer avoir ou garder une vie professionnelle stimulante, plusieurs choix s’offrent à elles : 

> 1er choix : suspendre temporairement leur activité avec le congé parental (à savoir qu’il est non rémunéré et avec un maximum de 392 euros d’aides sociales mensuelles)

> 2ème choix : le temps partiel. Il y a 3x plus de temps partiel en 2020 chez les femmes et la cause principale est l’arrivée d’un enfant.

En France, 76 % des emplois en temps-partiel sont occupés par des femmes. 

Aujourd’hui dans un couple parental hétéronormé, c’est bien souvent la mère qui se retrouve à réduire voir arrêter complètement son travail salarié pour s’occuper des enfants. Le père quant à lui subit lui aussi la pression de la société avec son devoir de subvenir aux besoins matériels de sa famille. La femme à la maison et l’homme au travail.

> 3ème choix : l’entrepreneuriat. certaines mères se retirent du monde salarié et elles créent leur entreprise sauf que, est ce que c’est par choix parce qu’elles ont une superbe occasion, un projet béton et/ou la vocation de l'entrepreneuriat ou, est ce que, c’est parce qu’il fallait être à l’école à 16h et pouvoir ne pas aller travailler quand son enfant est malade parce que c’est souvent sur les épaules de la femme que cette charge incombe. 

Au contraire des femmes, les hommes modifient toujours peu leur comportement d’activité lorsqu’ils ont des enfants. Les enquêtes Emploi montrent d’ailleurs qu’actuellement 7 % des hommes inactifs le sont pour des raisons familiales, ou se déclarent « au foyer », contre 54 % des femmes inactives.

femme asiatique qui travaille et qui porte son enfant

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Qui s’occupe des enfants ?

Un mère va passer presque 2h/jour à s’occuper des enfants dont seulement 10 min de jeux, soit 1h50 hors loisirs, tandis que les pères ne consacrent (toujours hors loisirs) que 33 minutes quotidiennement aux enfants.

Ce schéma familial pousse bon nombre de femmes à s’adapter. Elles ont besoin d’être plus flexible au niveau du planning et l’attrait pour une reconversion avec un métier qui est plus en adéquation avec leur valeur est très tentant.

D’autant plus que le travail et la famille sont les 2 valeurs qui contribuent le plus fortement à définir qui vous êtes.

Le fait est que la présence d’enfants diminue systématiquement l’importance relative accordée au travail, et ceci beaucoup plus fortement pour les femmes. On appelle cela le “coup d’opportunité”.

De plus, l’arrivée d’un enfant octroie un surcroît de tâches et une rigidité accrue de l’emploi du temps (rythmes biologiques de l’enfant, et rythmes des institutions ou services d’accueil, de garde et l’école). Encore une fois, ce surcroît est principalement assumé par les mères qui se rendent disponible pour s’adapter aux contraintes familiales.

Le mode de fonctionnement des institutions n’a, quant à lui, pas été révisé depuis bien longtemps et les femmes ont ajouté leur activité sur un système qui fonctionnait le temps où la femme n’avait pas d’activité rémunératrice et/ou s’occupait du foyer.

Aujourd’hui il y a une réelle nécessité à ce que les femmes puissent travailler :

  • nécessité pour elles d’être indépendantes financièrement, surtout dans un contexte de rupture des unions et de recomposition des familles qui ne cessent d’augmenter (20% des couples se séparent dans le mois de naissance d’un enfant. C’est près d’un couple sur 10) ; 

  • le fait que l’emploi des mères est le meilleur rempart contre la chute des enfants dans la pauvreté ; 

  • la montée ininterrompue du niveau d’éducation des filles ; 

  • la justice enfin, qui implique qu’hommes et femmes aient accès de la même manière aux libertés et aux contraintes qu’offre le travail.


Pour toutes ces raisons, de plus en plus de mères sont tentées par l’entrepreneuriat.

I. Quand les mères deviennent entrepreneures…

1. Une petite définition comme je les aime (après tout je suis une ancienne juriste) 

“Connaissez-vous les mompreneurs ?” 

C’était le titre d’un reportage sur France 2 du Journal Télévisé en 2012. 

Les mompreneurs ont été décrites comme “des femmes qui décident de quitter un emploi salarié pour créer leur entreprise à l'arrivée d'un enfant, et [...] sont présentées comme un « phénomène de société », pourtant jamais saisi par les sociologues”. 

Contraction de « mom » (maman) et « entrepreneur », le néologisme est préempté par deux Américaines en 2008.

On a vu tout à l’heure que le travail et la famille sont les deux valeurs qui contribuent le plus fortement à définir qui vous êtes.

On a vu aussi que ça manquait d’alignement dans la valeur travail de la mère.

Le terme mompreneur lie ces deux valeurs. ça ne peut QUE fonctionner… et ça résoudrait, en apparence,  le conflit entre soins maternels et activité économique.


2. Motivation et éléments déclencheurs

Les motivations :

  • ce besoin de se sentir utile à la société et d’être reconnue ;

  • la valorisation de cette fonction de mère ;

  • ne pas choisir entre “élever ses enfants et réussir en affaires” ;

  • et la possibilité de mettre en place des pratiques parentales et éducatives choisies.

Toutefois, 75 % des mompreneurs disent avoir créé une entreprise pour être indépendante ; et seulement 5% pour se consacrer pleinement à leurs enfants = mise en avant du professionnel qui arrive en tête de la motivation. Mais 59 % souhaitent pouvoir équilibrer vie professionnelle et familiale.

Les éléments déclencheurs : 

  • l’appui du conjoint ou de la famille (eux mêmes dans le milieu entrepreneurial)

  • un positionnement social favorisé qui permet de se lancer avec un soutien matériel en fond ou un transfert patrimonial

  • une grossesse (période de remise en question et de quête de sens qui offre une opportunité temporelle)

  • une expérience salariale décevante, difficile voire déclassante

TÉMOIGNAGE :

“Après avoir fait mes preuves scolairement et professionnellement, j’ai trouvé un moyen en devenant mompreneur de masquer mon retrait d’une position professionnelle très confortable ou je gagnais bien ma vie et ou j’avais une possibilité d’évolution mais aux exigences difficilement conciliable avec la manière dont je voulais assurer ma parentalité… être mère a clairement déguisé un désinvestissement de mon activité professionnel de l’époque où je perdais le sens du pourquoi des choses. je voulais avoir une disponibilité forte auprès de mes enfants tout en étant valoriser professionnellement. je voulais m’affirmer comme mère attentive, sans être mère au foyer inactive ou salariée absente ou défaillante.”



C’est attractif de pouvoir maintenir une identité professionnelle tout en se consacrant à nos enfants et pouvoir les accompagner au quotidien plus que ne l’aurait permis le salariat. C’est aussi la façon dont la mère voit sa parentalité que l’entrepreneuriat “maternel” est attractif. 

Il y a donc cette injonction à se réaliser en tant qu’individu = travail + famille.

Devenir mompreneur semble être, a priori, le choix idéal pour cela. Mais en laissant une “disponibilité” forte pour la maternité, que reste-t-il de l’entrepreneuriat ?

 

II. La face cachée de l’entrepreneuriat des mamans

1. Il existe 2 types d’entrepreneuriat : 

  • l’entrepreneuriat d’opportunité dont les facteurs sont : l’autonomie, l’indépendance, la liberté, l’argent, le défi, le statut social et la reconnaissance. Il représente 62% des femmes entrepreneures. Il s’agit d’un réel choix de vie et de l’accomplissement d’un projet. Il y a souvent un conjoint ou de la famille entrepreneure derrière. C’est aussi le cas quand il y a un événement déclencheur : comme une restructuration d’entreprise avec un gros chèque derrière ou une grossesse, quand la jeune maman se pose des questions de reconversion/de quête de sens. C’est souvent l’opportunité d’une seconde carrière.

  • l’autre type d’entrepreneuriat est celui de nécessité dont les facteurs sont le chômage, le licenciement, la menace de perdre son emploi (ou de ne pas le retrouver) ou par fuite d’un salariat toxique. Il représente 38% des femmes entrepreneures. Le déclencheur peut être l’activité en elle-même (ex : coiffeurs, ostéopathe). Dans ce cas, il s’agit bien souvent d’une vocation. Alors que pour certaines, la nécessité peut venir après une carrière salariée difficile ou avec un impact négatif sur la santé (burn out).

La nécessité/l’urgence engendre de la précarité.

C’est difficile de concevoir que devenir entrepreneur puisse être, d'une manière ou d'une autre, synonyme de précarité voire de pauvreté. 

L'entrepreneur, dans notre société, incarne, bien souvent, la prise de risques, l’initiative, le sens des responsabilités, la capacité d'agir et de voir les opportunités, le profit.

Et l’entrepreneuriat est aussi souvent associé à une solution par les pouvoirs publics pour résoudre le problème du chômage (et donc de la précarité).

Pour autant, encourager la création d’emploi et la création d’entreprise par des femmes à la recherche d’un emploi et/ou dans des situations précaires (et je considère la période de la maternité comme une situation précaire, fragile et instable. Comme l’explique Marlène Schiappa : “la maternité est facteur d’appauvrissement des femmes à long terme” ; elle “éloigne les femmes du marché du travail et induit une diminution de leurs ressources”). 

Tout ceci contribue très fortement au développement d’un entrepreneuriat de nécessité qui pourraient avoir des conséquences extrêmement préjudiciables pour ces mêmes personnes et on le voit avec la réforme des retraites où les femmes sont les grandes perdantes, comme le titre un article du journal “Libération”.

L’entrepreneuriat de nécessité, ce sont ces mamans qui sont déjà en situations de précarité sans forcément le savoir (parce que : dépendante financièrement de leur conjoint, en congés parental ou sans activité pour x ou y raison) et précarité qui peut s’accentuer avec l’entrepreneuriat.  

Selon une étude du CNRS de Montpellier de 2010, ces femmes qui créent leur entreprises sont déjà fragilisés et agissent dans un environnement à la fois qui les incite à aller vers l’entrepreneuriat (pour les attraits qu’il a : flexibilité des horaires, indépendances, possibilité d’être plus disponible pour son enfant) et en même temps contraignant (parce que plein d’incertitude, parce que souvent seules et parce que projet non structuré, fragile et exposé au moindre aléa). 

Cette étude montre aussi que les périodes de crise économique n’arrangent pas les choses dans le processus de création.

On peut bien évidemment disposer de ressources, être très motivées et être dotées d’une très forte envie d’entreprendre. 


Néanmoins, s’occuper d’un enfant où la charge du foyer repose bien souvent sur la mère lorsqu’il y a un couple,


OU s’occuper d’un enfant toute seule pour les mamans solos (quand on connaît le parcours du combattant pour obtenir un mode de garde et être capable de le financer), il faudra d’autant plus de ressources, de motivation et d’envie d’entreprendre que pour un entrepreneur classique.

2. Le régime de micro-entreprise

Certes le régime de l’auto-entrepreneur pousse à la création simple d’entreprise, pour autant on parle rarement des risques et des difficultés. Pour ma première reconversion, avant d’être coach de vie, j’ai ouvert mon cabinet de naturopathie après m’être formée en naturopathie : je n’avais aucune notion de comment gérer une boîte. 

Et voici une liste non exhaustive des compétences qui me manquaient cruellement :

  • faire une étude de marché

  • avoir un plan structuré

  • communiquer efficacement

  • apprendre à négocier/à me vendre

  • être créative (ou m’autoriser à l’être)

  • développer une stratégie commerciale

  • agrandir mon réseau et ne pas rester seule


Créer une nouvelle activité s’avère très facile aujourd’hui. En revanche, la pérenniser est une affaire beaucoup plus compliquée. La survie de cette activité dépendra de la motivation de la personne. C’est d’autant plus problématique que cette motivation dépendra de si c’est un entrepreneuriat d’opportunité ou de nécessité. En gros, s’il s’agit d’une opportunité, vous vibrerez en fonction de l’autonomie, de l’indépendance, de la liberté, de l’argent, du défi que ce projet vous apporte. En revanche, s’il s’agit d’une nécessité, votre motivation sera liée au facteur “urgence” et à l’émotion de peur que cela va engendrer.

C’est loin d’être tout blanc ou tout noir mais quand on est maman et qu’on vit une période aussi bouleversante et éprouvante qu’est la maternité, et qu’on crée sa propre entreprise, avec tout ce que cela implique de disponibilité, d’énergie, de multiples compétences et de persévérance (parce que oui c’est un vrai marathon, et là je parle autant de la maternité que de l’entrepreneuriat), ça peut être très déroutant lorsqu’on ne s’y attend pas et que l’on est pas préparée, ni entourée.

3. Les conseils

Je ne dis pas que ce n’est pas possible. Je dis simplement que ça se travaille, et pas SEULE.

Le rôle de la famille et des amis est primordial et si on ne dispose pas de cela, il faut créer son propre réseau. De la même façon qu’il faut un village pour élever un enfant, je dirai qu’une entreprise c’est comme un enfant. Il faut un village aussi.

Trouver les bonnes informations est nécessaire mais relève du parcours du combattant (site de la BPI https://bpifrance-creation.fr/).

Et, l’accompagnement après la création de son entreprise est quasi inexistant. Rien est prévu dans la phase où il faut gagner des clients et générer de l’argent.

L’auto-entrepreneuriat est dangereux dans le sens où boum, en deux clics de souris, je deviens entrepreneur. Ok mais après ? C’est une prise de risque sur un avenir incertain s’il n’y a pas de plan pour la période post-création.

L’une des solutions qu’on oublie souvent c’est de considérer l’auto entrepreneuriat comme activité complémentaire à une période de vie que ce soit lorsqu’on a déjà une activité ou lorsqu’on devient mère. Sauf que l’activité familiale n’est pas rémunérée, elle. Toutefois, on peut considérer cette période comme une passerelle pour basculer à 100% dans l'entrepreneuriat in fine.

Une autre prise de risque (et donc une entrée dans la précarité) c’est l’organisation. Il faut savoir rebondir lorsqu’on est entrepreneur. Si vous travaillez pendant des années avec 1 seul client et que ce client n’a plus besoin de vous, vous faites comment ? Il faut payer le loyer, à manger dans son assiette et celle de ses enfants. Ce n’est pas évident. Et il n’y a pas de chômage après.

Avoir une idée, c’est bien. Avoir un apport financier et du soutien autour ce soit, c’est mieux. Mais penser qu’on va mettre en place son idée sans plan B, plan C, plan D, c’est risqué.

Ce risque là peut s’anticiper (et on entre de nouveau dans le marathon : qu’est ce que je peux mettre en place en amont pour que je puisse vivre mon entrepreneuriat sereinement ? 

Il faut savoir se créer des conditions matérielles et personnelles adéquates. C’est difficile de ne pas avoir de ressources (financières ou matérielles).

On ne peut pas monter sa boite sans un minimum de stabilité et de visibilité à long terme afin de mettre en place une stratégie. Il n’y a pas de possibilité de recul si on est dans l’urgence.

Pour une création d’entreprise, il faut prévoir entre 7 mois à 2 ans pour passer de l’idée, à un concept à une possibilité jusqu’à la création de l’activité.

Donc attention car lorsqu’on est dans l’urgence, qu’il y a une difficulté immédiate d’avoir des ressources, qu’on ne retrouve pas d’emploi parce qu’on est parti en congé parental, ou que le job ne nous convient plus, ca va être difficile de créer une entreprise dans ces conditions d’urgence et de précipitation.

Aussi, lorsqu’on tombe enceinte, beaucoup de choses peuvent se bousculer dans notre vie : l’organisation/la création de cette nouvelle famille, la communication dans son couple ( je rappelle qu’1 couple sur 10 se séparent dans les premiers mois après la naissance de bébé. on appelle ça le baby clash).  

Il y a aussi l’envie de faire autre chose qui a plus de sens tant sur le plan perso que sur le plan pro. Souvent le regard porté sur les femmes enceintes au travail est différent. C’est ce que Marlène Schiappa appelle le concept de “plafond de mère”. C’est “l'ensemble des mécanismes économiques, managériaux, psycho-sociaux, qui conduisent à entraver la vie professionnelle des femmes et à brider la carrière des mères.

Conclusion

C’est un fait : la maternité ralentit la carrière des femmes. Les opportunités et autres possibilités d’évolution se font plus rares au travail et les inégalités hommes-femmes se creusent.

C’est aussi cela qui pousse certaines mères à l’entrepreneuriat. Sur l’ensemble des créations d’entreprise en 2018, 39% sont des femmes. Ce chiffre est en constante évolution. 

Alors si vous êtes une maman ou future maman et que vous avez envie de vous lancer, je vous invite à vous poser les questions suivantes

  1. Qu’est ce qui me pousse vraiment à créer mon entreprise ? et pourquoi ? (ex : gagner de l’argent, OK, mais pourquoi ? être indépendante. OK, mais pourquoi ? etc… Allez jusqu’à épuisement du “et pourquoi” pour savoir vraiment ce qui se cache derrière votre première motivation. Celle qu’il y a dans vos tripes.

  2. Quel est mon projet et pourquoi ce projet ? qu’est ce que je vais apporter au monde avec ce projet ? toujours dans l’idée d’avoir votre “pourquoi”.

  3. Est ce que j’ai besoin de moyens financiers/matériels/humains ? Si oui, les regrouper. Si non, comment je peux faire pour les avoir et être sereine.

  4. Où en est mon niveau d’énergie ? (physique, émotionnel, mental)

  5. Sur qui je peux compter et dans quel domaine ? Se faire une liste avec les domaines d’expertise pour ne pas avoir à y réfléchir au moment venu.

  6. Quelle organisation j’ai envie de mettre en place pour maintenir mon équilibre ? S’organiser en amont sera toujours un gain de temps sur le long terme.

  7. Quels sont les risques ? Pour pouvoir les anticiper et ne pas stresser.

  8. Quelles sont les compétences requises pour ma création ? Comment je peux me former et combien de temps cela me prend + planifier.

Et n’hésitez pas à vous faire aider….

Pour conclure, je dirai que l’entrepreneuriat au féminin m’a apporté : 

  • le fait d’être entourée par d’autres femmes entrepreneures,

  • accomplissement personnel ++ que je n’avais pas dans le salariat (ou pas à ce point)

  • une santé mentale boostée (estime de moi, confiance, liberté, autonomie…)

Pour autant je garde toujours en tête que l’entrepreneuriat au féminin c’est aussi : 

  • une élévation des risques psychosociaux

  • et une faible couverture des risques liés à la materntité,

  • la variabilité des revenus =pression, insécurité économique et même parfois précarité,

  • pas de possibilité d’arrêt maladie et une perte de revenus avec des charges qui restent fixes

Être entrepreneure pour moi c’est un mode de vie et accepter l’autonomie de l’entrepreneuriat (tant sur l’organisation temporelle que physique), c’est accepter aussi le statut d’indépendant donc les risques économiques, sociaux et juridiques.

=> podcast Maman Se (Re)Belle : Mompreneur : choix ou nécessité !


A très bientôt,


Anaïs



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