Vous aimez-vous sous condition ?
21/03/2023
Vous êtes vous déjà demandé si votre amour-propre était conditionnel ?
Vous savez, l’amour propre, c’est ce sentiment que vous avez de votre dignité ou de votre valeur personnelle.
Prenons l’exemple du physique.
Aujourd’hui, j'accepte et j'aime mon corps (enfin ça dépend si j’ai mes règles ou pas), mais pour autant, à une époque, les investissements que je faisais pour ce corps ne venaient pas d'un endroit où je voulais prendre soin de moi mais parce que la société/l’entourage me disait qu’il fallait que je sois comme si ou comme ça.
J'ai vu ce schéma dans d'autres parties de ma relation avec moi-même.
Par exemple, lorsque je m’accorde un repos/sieste ou autre temps pour moi, je m’attends à être plus productive après. C’est ça. C’est comme si j’attendais quelque chose en retour : "Il faut que je sois plus productive après une sieste !” ; “il faut que je fasse le ménage après une sieste” ; ça concerne aussi ma pratique habituelle de l'écriture (pour notamment vous envoyer des newsletters, ou ma prise de notes pour les épisodes de podcast). Je prends du temps pour moi, je vis des expériences et si je n’écris rien derrière alors ça m’arrive de culpabiliser. Je me rends compte que je peux être dure avec moi-même chaque fois que je me contrains pour écrire et que les choses ne vont pas aussi vite que mon esprit conditionné le souhaite.
Et dans notre société, il y a cette notion de labeur pour le travail. Il faut que ce soit dur, dans la contrainte, sinon on n’y arrive pas : “Je m’aime si je suis dure avec moi-même” ; “je m’aime si je suis productive”.
L’année dernière, j’avais prévu de sortir le podcast en septembre 2022 en même temps que le site. C’était un énorme pavé (9 mois pour accoucher du podcast seul). Alors que j’ai eu d’autres contraintes et notamment les enfants malades pendant 2 mois, ce qui m’a obligé à revoir mon planning. Je me suis mise une pression de dingue alors que, soyons honnête, ça ne changeait pas grand-chose de commencer 4 mois plus tard !
Autre exemple, la semaine dernière, j’ai eu des nuits chaotiques pour diverses raisons (le sommeil : le nerf de la guerre, non ?), ce qui a remis l’enregistrement du prochain épisode à la semaine prochaine. Bon, ok ! Deux options s’offrent à moi : Soit je me mets la pression parce que je ne tiens pas mes propres engagements (et je peux m’auto-flageller), soit je lâche prise et je prends la vie comme elle vient. Je ne dis pas qu’il ne faut pas se motiver pour relever les défis et atteindre ses objectifs. Je dis simplement que parfois, il est bon de lâcher prise et que rien n'arrive par hasard. J’ai utilisé ma semaine pour faire de l’introspection entre mes rendez-vous. J’ai écrit, beaucoup (du textes qui ne sera pas publié), et j’ai avancé sur mes propres démons. Alors oui, appuyer sur pause, même quand on s’est fixé des objectifs, ça peut être bien.
Ça me fait penser aussi à l’une de mes clientes qui a eu ses enfants malades toute la semaine dernière et qui m’a dit : “Tout le monde compatis, alors qu’au final, j’ai passé une super semaine avec ma fille, à nous laisser vivre”. C’est exactement ça en fait ! Appuyer sur pause. Même quand ce n’est pas prévu.
Lorsqu’il s’agit de nos enfants, nous les considérons dignes de repos et de temps pour leur propre expression créative, peu importe quand. Alors pourquoi on ne se l’applique pas à nous-même ? Je me dis que cet amour que je porte pour mes filles me montre, une fois de plus, comment être encore plus bienveillante envers moi-même.
Sur cette réflexion, voici ce que j'ai conclu avec moi-même :
Je prends soin de mon corps : Je vais faire de l'exercice régulièrement parce que je me soucie vraiment de ma santé et que je veux que mon corps se sente bien.
Je prends soin de mon esprit : et si ça passe par l’écriture à des moments incongrus, alors c’est ok. J’écrirai, quelle que soit la quantité, et que ce soit digne d'être partagé ou pas.
Je prends soin de mon énergie : En prenant le temps de dormir, quelle que soit la longueur de ma to do list.
Je prends soin de mon cœur : le temps de vivre mes émotions en fonction de mes expériences de vie, même si elles n’arrivent pas toujours au bon moment (enfin, ça c’est ce que je crois). Et merci l’EFT de m’accompagner dans ces émotions !
Un enseignement à tirer de tout ça : C’est ok de s’aimer, peu importe ce que nous produisons ou accomplissons. Le véritable amour-propre n'est pas sous condition. L’amour propre est inconditionnel.
La phrase : “Je m’aime si…” n’a pas sa place dans votre amour propre. Vous ne croyez pas ?
Petit exo après quelques minutes de réflexion : Avez-vous réussi à identifier les conditions de votre amour propre ?
La semaine prochaine c'est déjà un nouvel épisode de podcast Maman Se Rebelle, Stay tuned!
Et en attendant, prenez soin de vous !
A très bientôt,
Anaïs
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