10 façons d’arrêter de râler
31/01/2023
...j'avais besoin moi-même d'un petit rappel…
Pour la petite histoire, j'ai commencé à écrire cette newsletter à 5h du mat, en vrac, dans le noir, au pied du lit de ma fille Théa 4 ans, malade.... et ceci, après avoir dormi quelques heures en haché. La patate !!!! Alors ce sujet tombait à pic. Aussi, j’ai eu plein de retour sur la newsletter “je veux arrêter de me plaindre, et vous ?”. Ca vous a bien parlé visiblement et vous a fait vous poser des questions (ce qui est précisément mon but dans la vie :) que vous m'avez partagées. J’ai donc essayé de regrouper vos retours/pistes/réflexions/contradictions pour vous les partager à mon tour (vous commencez à me connaître : j’aime que tout ça circule). Ca donne ça :
1er retour conseil : Allez voir le Ted X de Lewicki j'arrête de râler. Je ne l’ai pas encore écouté mais it’s on the list. Il m’a été conseillé par ma chère Aude Nollet, Sophro-analyste, que je conseille les yeux fermés.
2ème retour sous la forme d’une question : “Comment réagir face à des proches qui se plaignent ? On ne sait jamais quoi dire pour que ça s'arrête parce que c’est un flot ininterrompu”. Mais doit-on forcément répondre ? Quel est notre besoin face à ce flot ininterrompu ?
3ème piste qui m’a été soumise : “Généralement, on se plaint à plus âgé que soi. Car la personne aurait connu plus de choses et pourrait compatir et comprendre plus facilement ce que l’on ressent en se plaignant”. Pour ma part, je ne saurai dire si c’est une généralité. J’ai le contre exemple avec deux amies et il y a une sorte de consensus établi entre nous. On s’autorise à râler sans s’interrompre et sans forcément essayer de trouver des solutions pour l’autre. Ça rejoint un peu l’écoute active. Allez, je vous mets un petit article à lire pour celles qui ne connaissent pas. Je reviens à ce consensus. J’en ai parlé avec la signataire de l’un d’entre eux et il semblerait, qu’en fait, il faille un échange d’écoute active pour pouvoir ainsi trouver un équilibre. Ça répondrait peut être en partie à la question du point précédent, dans le sens où, si c’est toujours dans le même sens qu’il y a le ralage intensif, il y a forcément déséquilibre. Aussi, si l’autre n’a pas donné son accord au préalable, même tacite, alors ça ne va pas non plus.
Autre piste d’une fidèle lectrice de la newsletter : “Il semblerait que parfois on ait juste besoin de déposer/de vider son sac”. J’ajouterai peut-être que c’est l’intention qu’on y met quand on râle. Que cherche-t-on ? A ce qu’on nous chouchoute ? Demande-t-on de l’aide indirectement ? A ton juste besoin d’être écouté ? C’est quoi notre besoin derrière tout ça ? Peut être qu’en réussissant à l’identifier et en posant notre intention auprès de la personne qui va écouter cette complainte, ça passera crème. Et c’est valable dans l’autre sens aussi. Si c’est à nous qu’une personne vient se plaindre et qu’on n’a pas bien saisi l’intention, libre à nous de demander clarification :)
Allez, une petite dernière pour la fin de vos explorations : “J’adore entendre les gens qui se plaignent parce que je me sens comprise dans le sens où je ne suis pas la seule à être casse-couille… et ça les rend plus humains”. Effectivement, avant quand on me demandait “ça va ?”, je répondais “ça va !”. BORRRRING. Elle est fatigante cette politesse, vous ne trouvez pas ? J’ai appris à déconstruire tout ça pour oser dire quand ça ne va pas. Le ça va/ça va nous isole les uns des autres. Remettre du lien, c’est pas mal non plus, même si ça passe par savoir écouter quand ça ne va pas.
Si je devais écrire 10 façons d'arrêter de se plaindre, ça donnerait ça :
Tout d'abord, on peut commencer par remarquer nos propres comportements quand on a envie de râler et l’impact qu’ils ont sur notre état émotionnel et physique. Quelles circonstances/personnes/lieux/moments (dixit la meuf qui a dormi 3h because enfant malade et qui en plus a ses règles) vous poussent à vous plaindre ? Et comment vous sentez-vous en râlant ? Et après avoir râlé ? (et vous avez le droit de dire “bien”).
Ensuite, on peut observer les gens autour de nous, la façon dont on se sent et la façon dont ils semblent se sentir lorsqu'ils se plaignent.
On peut expérimenter le silence qui dans ce cas est toujours le bienvenu. Nous nous plaignons souvent de maintenir une conversation fluide afin d'éviter un "silence gênant". Depuis quand le silence est-il devenu gênant ? Pourquoi est-ce gênant pour vous ? Apprenez à adopter le silence.
Puis on peut trouver un partner in crime pour la complainte afin de s’autoriser à vider son réservoir tout en sachant qu’en face, il n’y aura aucun jugement et une écoute active. Si cette personne-là n'existe pas dans votre entourage, trouvez là ou à défaut, allez voir un thérapeute…
Vous pouvez apprendre à être un communicant efficace aussi. Le plus simple des changements peut faire une réelle différence. Au lieu de "Il fait si froid ici", pourquoi ne pas essayer de parler de votre réel besoin en disant "C’est ok pour toi si je ferme la fenêtre ?". Formez-vous à la CNV - communication non violente ou au moins regarder une vidéo, comme par exemple celle de Marshall Rosenberg (the master) (allez, paye ta vidéo de 3h Anaïs).
Vous pouvez aussi laisser tomber les plaintes inutiles du genre "La nourriture ici est vraiment mauvaise, je ne reviendrai jamais." Au lieu de cela, ne revenez pas. Ou "Je déteste la voiture de Marine." Détestez-vous assez pour déménager ou changer de trajet pour ne plus croiser la voiture de Marine ? Si c'est le cas, faites un changement (mais avouez ! c’est chaud quand même). Sinon, pourquoi perdre de l’énergie à dire quoi que ce soit ? Ce point rejoint l’un des 4 accords Toltèques : “Que ta parole soit impeccable”.
Autre chose HYPER IMPORTANT, vous pouvez apprendre à répondre à vos propres besoins au lieu d'attendre que les autres y répondent pour vous. La responsabilité personnelle vous donne le pouvoir de changer votre propre situation.
Vous pouvez apprendre à être plus compréhensive (vous savez : l’acceptation). Ralentissez, écoutez les gens avec sincérité et répétez ce que vous pensez avoir compris de leur histoire afin de vous assurer que vous avez bien compris (Ça s’appelle la reformulation). Les vrais “gens qui écoutent vraiment” sont rares et la bonne nouvelle est qu’on peut devenir “une vraie personne qui écoute vraiment” :)
Vous pouvez commencer par vos enfants tiens. Brisez le cycle en les écoutant vraiment et en essayant de les comprendre. Mettez-vous à leur niveau lorsque vous entendez une plainte et accordez-leur toute votre attention. S'ils voient que vous les comprenez (ou au moins, que vous essayez), je peux vous assurer que les plaintes dureront moins longtemps. A tester.
Enfin, apprenez à vous écouter. Soyez attentif à vos propres émotions et respectez-les. Donnez-vous du temps et créez un équilibre de vie pour vous, sans rien à redire.
Vous avez les clés…
La semaine prochaine, ne ratez pas la sortie du 2ème épisode de Maman Se Rebelle : “L’archétype de la maman, rebelle et féministe”.
A très bientôt,….
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