La colère n'est pas mauvaise. Depuis notre enfance, on nous a appris à s'excuser, à être gentil, mais cela peut conduire à des problèmes. Cela nous pousse à tolérer des limites violées, à garder le silence pour éviter les conflits, à être ce que la société attend de nous. Cela crée des dysfonctionnements et nous blâmons les gens pour leurs réactions plutôt que de comprendre ce qui se cache derrière. La colère est saine, elle indique nos limites, nous dit quand partir ou nous choisir. Si vous êtes en colère, ce n'est pas mal, c'est un signal qu'il faut écouter. Arrêtez de la réprimer pour le confort des autres, écoutez-la, c'est votre alarme intérieure.

Alors je sais que c’est la saint valentin aujourd’hui, mais je vais prendre ma séparation comme point de départ de cette newsletter. Et oui, depuis que je suis séparée, j’ai ralenti mon quotidien à la moitié ou même au tiers de la vitesse à laquelle je vivais avant. Qu'est-ce que ça me fait ? Un peu comme si j'étais descendue de la roue du hamster. Et c'est tellement plus naturel ainsi.

...j'avais besoin moi-même d'un petit rappel… Pour la petite histoire, j'ai commencé à écrire cette newsletter à 5h du mat, en vrac, dans le noir, au pied du lit de ma fille Théa 4 ans, malade.... et ceci, après avoir dormi quelques heures en haché. La patate !!!! Alors ce sujet tombait à pic. Aussi, j’ai eu plein de retour sur la newsletter “je veux arrêter de me plaindre, et vous ?”. Ca vous a bien parlé visiblement et vous a fait vous poser des questions (ce qui est précisément mon but dans la vie :) que vous m'avez partagées. J’ai donc essayé de regrouper vos retours/pistes/réflexions/contradictions pour vous les partager à mon tour (vous commencez à me connaître : j’aime que tout ça circule).

Je reprends l’idée de cet espace qu’il est important de créer pour nous les mamans. Vous savez, ce fameux temps pour nous. Disons que le fait de s'immobiliser enfin et de connaître quelques heures de calme peut faire surgir toutes sortes d'émotions que j’appelle “brutes”, ces émotions que nous devons soit essayer de réprimer pour pouvoir être productives, soit prendre le temps de ressentir au détriment de notre efficacité (pour nous et/ou pour les autres).

Comment responsabiliser nos enfants ? L'un de mes outils pour me permettre de lâcher prise en tant que parent est la responsabilisation. Ce mot qui fait un peu peur et qui refroidi à première vue. Je vous explique. Les enfants cherchent naturellement à prendre le contrôle de leur environnement. "Trop" de contrôle ou à l'inverse "trop peu" de contrôle peut amener parfois à développer de l'anxiété.