Moi, pressée ? Pas du tout. Et vous ?

14/02/2023

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Alors je sais que c’est la saint valentin aujourd’hui, mais je vais prendre ma séparation comme point de départ de cette newsletter.

Et oui, depuis que je suis séparée, j’ai ralenti mon quotidien à la moitié ou même au tiers de la vitesse à laquelle je vivais avant. Qu'est-ce que ça me fait ? Un peu comme si j'étais descendue de la roue du hamster. Et c'est tellement plus naturel ainsi.

Quand je parle de ce sujet autour de moi (nos rythmes de vie), en particulier aux personnes qui ont des enfants, j'entends quasiment toujours la même chose, "Nous sommes toujours tout le temps occupés", suivi des histoires d’organisation, de planning, d'horaires et autres obligations en tout genre, qui me donnent un aperçu de comme je vivais avant et me rendent d'autant plus reconnaissant pour mes nouvelles prises de conscience : être occupée ne rend pas la vie plus heureuse ou plus épanouie. De même, cela ne m’apporte pas plus un sens de “qui je suis” ou de ce que j’ai envie de faire de ma vie.

Bizarrement, en tant que société, nous ne sommes pas “plus occupés” parce que nous devons “être occupés”. Je m’explique : Votre famille ne mourra pas de faim parce que vous ne rentrez pas la récolte avant le gel (enfin pour ceux qui habitent en ville et dans un contexte économique stable). Aussi, il est peu probable que vous deviez construire cette nouvelle clôture ce week-end afin de défendre votre source de nourriture contre les loups. Au contraire, nous sommes plus probablement occupés par des activités non essentielles que nous voulons considérer comme “essentiels”.

Alors pourquoi sommes-nous si occupés ?

Voici quelques éléments de réponses :

  1. Parce que nous avons peur de ralentir.

  2. Parce que nous avons peur du vide et qu’il faut remplir à tout pris.

  3. Parce que nous avons peur de “prendre du retard”.

  4. Parce que beaucoup vivent dans une «mentalité de pénurie» et ont l'impression de ne jamais en avoir assez.

  5. Parce que la plupart des villes ne sont pas accessibles à pied ou en vélo et que avoir une voiture accélère tout par nature.

  6. Parce qu'on nous apprend dès notre naissance que “occupé” équivaut à “important”. Regardez au travail : si vous n’êtes pas occupée tout le temps, alors ça veut dire que vous n’êtes pas productive. Alors qu’au fond, une petite sieste post dej’ et je vous garantis que vous allez être plus efficace après.

  7. Parce que si nous travaillons plus vite, plus dur et plus longtemps, nous pensons que cela nous apportera les “meilleures” choses de la vie.

  8. Parce que nous essayons de compenser la gratification qui accompagne le type de travail «couper du bois, transporter de l'eau» qui est lui “important” voir “vital” dans certaines situations, et presque inconnu dans un mode de vie urbain.

  9. Parce que nos grands-parents qui ont vécu à un rythme plus lent ne sont plus ceux qui décident.

  10. Parce que tout le monde est pressé et nous ne savons pas faire autrement.


Du coup, je me pose des questions : est ce que je suis une meilleure personne en occupant chaque temps de ma vie, une meilleure compagne, mère, voisine ou amie parce que mon agenda est plein ? Est-ce que cela va dans le sens de trouver cet alignement, cet équilibre que je recherche tant, en ajoutant toujours plus de choses ou d'expériences à mes journées ? Partir avec le camion jaune (pour ceux/celles qui n’ont pas suivi l’histoire, faudra que je vous la raconte à un moment) en mode minimaliste, avec les filles, sans but précis et sans agenda, m’a prouvé le contraire. J’ai été plus satisfaite, moins stressée et plus proche de mes enfants. On cuisine plus, on consomme moins et on partage les tâches ménagères (quasi nul dans un camion aménagé, soyons honnête). J’essaie d’appliquer ça le plus possible chez moi à la maison. Une amie a vécu notre quotidien quelques jours et elle m’a faite remarquer ce côté apaisant chez moi et dans mon rythme de vie. Je prends mon temps pour faire tout ce qui doit être fait dans la journée et je me laisse des plages horaires de rien pour servir de tampon (si j’ai une urgence ou juste tout simplement prendre soin de moi).

Je ne sais pas comment ça se passe pour vous dans votre quotidien. Je sais juste comment nous vivons, moi et les filles. Maintenir cet équilibre n’est pas mince affaire. Chaque fois c’est tentant d’ajouter tout plein d’activités ou autre rendez vous ; mais je peux vous dire ceci avec une certitude absolue : la vie vaut la peine d'être ralentie. Il y manque tant de douceur quand on la vit trop vite.

Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire si nous ralentissions tous, là maintenant ? Moins de consommation/dépenses ? Plus des plats faits maison ? Plus de temps de qualité en famille ? Je pense que la vraie question que vous devez vous poser c’est : que va-t-il se passer si vous ne le faites pas ?

La semaine prochaine c'est déjà un nouvelle épisode de podcast Maman Se Rebelle,

Et en attendant, prenez soin de vous.

A très bientôt,

Anaïs


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