Je veux arrêter de me plaindre, et vous ?

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17/01/2023

J’ai, tout comme vous, des sujets, des personnes, des circonstances dans ma vies qui m’irritent de l'intérieur. Et je suis sûre que vous aussi…

Si on n’y fait pas attention, cela va infecter nos pensées et notre système nerveux comme un drogue, et nous rendra vulnérable à l'un des comportements les plus addictifs de tous : se plaindre !!

Je me plains beaucoup depuis plusieurs semaines. J’enchaîne enfant malade à la maison, quand c’est pas l’une, c’est l’autre et quand il y a une période de répit, c’est moi qui tombe malade. (D’ailleurs, on ne “tombe” pas malade… On a un système immunitaire dans les chaussettes pour diverses raisons : stress ++, fatigue +++, malbouffe (ouaii je me venge sur les chocolats et les sucreries en ce moment…), et puis c'est la grève à l'école, et puis je ne peux pas lancer mon podcast comme je veux... Bref... Je me plains beaucoup...

Vous voulez un scoop : je plaide coupable... en particulier lorsque je suis fatiguée, le nez qui coule avec 3h de sommeil chaque nuit ou dépassée après de longues périodes de chaos chez les enfants, mais chaque fois que j'ignore mon intuition et succombe aux pulsions de mon moi plus faible qui a envie de se vener bien comme il faut, je sens la toxicité s'infiltrer dans mes veines. Et je m’épuise encore un peu plus……..

Pourquoi est-ce que je répète ce comportement qui pollue si clairement mon existence ? (et la vôtre hein. Ne faites pas genre ça ne vous arrive pas !

Voici une théorie :

  1. Les humains désirent, au plus profond de leur être, communiquer et être compris. Et oui, nous aspirons à ce que les autres compatissent à notre douleur et à nos luttes. C’est quand vous dites à quelqu’un : “je suis en colère”, que l’autre en face va comprendre de quoi vous parlez (peu importe le sujet) car au final il sait ce que c’est la colère. Cela vient du fait que nous recherchons la validation de l’autre dans ce que nous traversons.
     

  2. Se plaindre est une stratégie (bien qu'assez inefficace) par laquelle nous essayons de gagner la compréhension/l’empathie de l’autre. C'est une méthode par défaut qui nécessite très peu de réflexion, d'énergie ou de créativité pour être mise en œuvre. C'est si facile, en fait, de se plaindre, que ce sont les plus jeunes des enfants qui le font. On peut rapidement se rendre compte que, quand un enfant vient se plaindre, il suffit de reconnaître sa complainte pour que cela s’arrête, sans même avoir donné une solution. L'enfant : “maman, je me suis cognéeeeeeee” Moi : “ah, fais voir !! Ah oui” et boum, ça s'arrête net. Nous les adultes, on le fait aussi sans s'en rendre compte.
     

  3. Nous apprenons dès notre plus jeune âge que se plaindre entraîne une attention, qu'elle soit positive ou négative. Nous construisons des habitudes de vie sans nous rendre compte que nous le faisons dans des tentatives primaires pour être compris.


Et si, se plaindre encourageait le contraire de ce que nous cherchons à réaliser ?

Cela servirait soit à éloigner les autres de nous avec une négativité inhérente à la complainte, soit à encourager le destinataire à puiser dans son propre puits de mécontentement, perpétuant davantage la même chose, ou voir pire : se sentir responsable pour le plaignant (oui je sais, chacun est responsable de ses propres émotions mais bon. Ça fera peut être l’objet d’une autre newsletter).

J’en reviens à mes moutons (...noirs.. oui désolée, il fallait que je fasse ce jeu de mot) : En plus d'intoxiquer notre existence, se plaindre exacerbe les problèmes en encourageant la croissance de pensées négatives dont nous n'avons pas encore évalué la vérité. Cela masque le moment présent en mettant l'accent sur des expériences passées que nous n'avons aucun moyen de changer ou sur des situations futures que nous n'avons aucun moyen de prédire.

Alors, comment inverser ces habitudes de vie ? Plus important encore, comment pouvons-nous répondre à nos besoins de compréhension autrement ?

Je vais y réfléchir et je reviendrai vers vous avec des pistes.

En attendant, faites-moi part des vôtres ;) Qu’est ce que cela vous évoque ? Est ce que vous arrivez à dézoomer quand ça vous arrive ?

Fin de la réflexion...

A très bientôt.

Anaïs 

 
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